prénom, pseudo ≈ SPF/Emma. âge ≈ 23 ans. avis sur le forum ≈ Il est superbe, même si il me parait si grand que j'ai peur de me perdre    comment l'as tu découvert ≈ Bazzart. personnage ≈ () inventé () prédéfini (X) scénario dernier mot ≈ Merci aux auteurs pour ce superbe scénario, j’espère ne pas décevoir.  

« Écoutez-moi… » La famille de même que certains domestiques avaient été réunis autour de la grande table dans la salle à manger, tant et si bien qu’Aleya s’était retrouvée coincée au beau milieu d’adultes qui l’écrasaient.  Son père ne leur avait jamais caché ce qu’il se passait à l’extérieur, il tenait à ce que ses enfants soient au courant de tout. La dure réalité de la vie comme il l’appelait, faisait partie à part entière de leur éducation. L’époque de l’innocence était révolue depuis bien longtemps désormais, et la fillette avait grandi plus vite que d’autres à son âge, propulsée très vite dans un monde impitoyable gorgé de rancœur. Elle n’était pas sans connaitre que récemment des émeutes avaient eu lieu entre les différentes nations, ce qu’elle ne comprenait pas était de savoir pourquoi. Bercée d’une innocence candide juvénile, elle saisissait encore assez mal comment tant de cruauté était encore possible. D’un coup d’œil rapide, elle observa Axton qui demeurait le visage fermé, contrastant avec l’effervescence inhabituelle de la demeure. Quelque chose d’important allait se passer, elle pouvait le sentir aussi aisément qu’elle respirait. Les minutes devenaient insoutenables, et l’attente commençait à avoir raison de ses nerfs. Elle se mordit la joue intérieurement, parler en de telles circonstances équivalait à une punition certaine, le mieux était de patienter. « Nous allons bientôt avoir des hôtes très particuliers. » Un murmure d’appréhension traversa l’assemblée. Qui pouvaient-ils être ? Mais surtout pourquoi son patriarche prenait-il autant de précaution à leur égard ? « Les Livanov vont venir ici, et nous allons les protéger. » La réprobation s’insinua avec force dans les rangs. Les cacher ici représentait un risque énorme pour tout le clan.  Hélas, si décision avait été prise, elle était irrévocable. Gideon Hemingway ne revenait jamais sur ses choix, il n’y avait pas plus borné que lui, si ce n’est sa descendance. « Pourquoi devons-nous accepter pareil consternation ? » Évidemment… Accepter une telle requête ne pouvait être aussi aisé, et certains se rebiffaient déjà à l’idée de recevoir sur ces terres les membres d’une nation déchue. « Nous avons passé une alliance il y a fort longtemps avec les Livanov, et à ce titre, il est de notre devoir de les protéger. Il faut parfois faire certaines concessions. » Le libre arbitre n’en faisait pas parti, et ceux qui souhaitaient remettre en cause la décision du leader se contentèrent de soupirer avec effronterie. « D’après un message que j’ai reçu, ils arriveront dans l’après-midi. Je vous ferais part plus tard des tâches qui incomberont à chacun. Bien sûr, il est inutile de préciser que la discrétion est de mise. De notre survie, dépends la leur. » Une lueur de crainte passa subrepticement dans son regard, indécelable aux yeux de tous, mais pas à Aleya. Elle était le portrait caché de son père, et savait reconnaitre ses états d’esprit sans même réaliser un examen minutieux de ses faits et gestes. La foule s’éloigna aussi rapidement qu’elle était venue dans un silence des plus complets. Plongés dans leur réflexion, les gens occulteraient rapidement ce qui les attendait, en s’adonnant aux préparatifs de la venue de leurs hôtes. Tandis qu’elle repartait à son tour afin de mettre la main à la pâte, Gideon l’interpella d’une voix douce. « Aleya, je compte sur toi pour aider les plus jeunes des Livanov. Ils ne savent pas que dehors la guerre est loin d’être terminée, et il en demeurera ainsi. Tu devras mentir ainsi que nous tous pour épargner leur vie, c’est extrêmement important. Tu comprends ? » Elle acquiesça du menton, avant d’ajouter d’un ton ferme qu’elle ne se connaissait pas encore. « Oui père. » Puis elle sorti, suivie de près par Jenko, sous sa forme définitive de berger allemand dont elle percevait déjà la hargne et l’envie de bien faire dans son âme.  


Ses vêtements étaient tâchés de boue, et ses avant-bras criblés de cicatrices. Le sang séché avait laissé des sillons rouges, mais elle ne les voyait pas. Au loin sa proie se déplaçait avec souplesse entre les arbres, s’arrêtant ici ou là pour grignoter une feuille. Cela faisait des heures que la chasse entre la femme et l’animal avait commencé, et pour l’instant la nature avait repris ses droits sur l’assaillante. Peu importait, Aleya était patiente, la forêt était son élément. Dans son dos les flèches se cognèrent entre elles à l’intérieur du carquois, tandis qu’elle sautait au-dessus d’un talus. La tâche eut sans doute était plus facile, si elle avait utilisé son don de la terre, mais comme à son habitude elle rechignait à l’utiliser. Non contente de mal maitriser cette faculté, elle la trouvait peu précis et brutal, or capturer un être sauvage requérait de la finesse. Le chevreuil s’était désormais arrêté le long d’un cours d’eau, où il s’abreuvait paisiblement. Discrètement, elle se positionna derrière un arbre, et banda son arc en gardant un œil mi-clos. Rien n’était aussi électrique comme sensation que de tenir le morceau de bois tendu entre ses doigts. En réalité, détenir tant de pouvoir était grisant. En quelques fractions de secondes la pointe de métal atteignit sa cible en sifflant dans les airs. Immédiatement elle perçut la satisfaction de Jenko qui accourut vers la bête blessée. « L’engloutir en faisant glisser le sol eut été plus simple. » La chasseresse sursauta, aussi concentrée qu’elle était, la présence de son père dans son dos lui avait échappé.  « Ce qui est trop facile ne m’intéresse pas. La difficulté en revanche me pousse au bout de mes limites. » Elle vit l’ombre d’un sourire sur le visage de la figure emblématique des Hemingway. Aleya était peut être une fille, mais en bien des choses elle occupait davantage le statut d’un garçon. « Un jour il faudra bien user de tes talents. Nul ne sert de les camoufler. Tu apprendras avec le temps. » Elle esquissa une grimace d’inconfort. User de l’élément terre était un sujet de discorde entre les deux, même si au plus profond d’elle-même, la jeune femme savait qu’il avait raison. À force de renier ce qui coulait dans ses veines, elle en perdrait définitivement l’usage. « Bien il est temps de rentrer désormais. Ta mère doit probablement nous attendre. » Il l’aide à récupérer le gibier, et retournèrent d’un pas décidé vers leurs terres. Ce jour-là, Aleya se fit la promesse solennelle d’essayer davantage de maitriser cet art ancestral propre à sa parenté.


Elle avait grandi, elle le sentait, tout comme elle le voyait. Ce corps autrefois si maigre et blanc comme crème, s’était au fil des années musclé, et couvert de cicatrices diverses. Parfois, lorsqu’il lui arrivait de s’observer dans le miroir, elle ne reconnaissait plus ses traits. Ses cheveux noirs ébène s’étaient raccourcis, et les traits de son visage s’étaient affinés d’eux-mêmes. Elle n’était pas belle, ni jolie, elle était normale. La beauté n’était pas une chose qui l’intéressait outre mesure, ni même plaire aux autres. Du moment, qu’elle inspirait le respect de son entourage, elle était satisfaite, le reste étant superflu.

Pourtant, elle avait fini par se poser des questions… Un sentiment de honte s’était immédiatement emparé de son être lorsque l’idée avait traversé son esprit, mais le mal était fait. Insidieusement la petite graine avait germé dans un coin de sa tête, pour ne plus jamais quitter ses pensées. L’affaire aurait pu être réglée facilement, si IL ne lui avait pas répondu par la positive.  Du bout des doigts elle effleura ses lèvres, là où, plusieurs jours auparavant Alexis avait posé les siennes. Leur baiser était arrivé par hasard, comme une feuille se déposant délicatement sur le sol. Certains auraient pu affirmer qu’elle avait mis trop de zèle à écouter les recommandations de son père : tâche de les divertir, de les épargner un maximum des horreurs de la guerre. Hélas ce n’était pas le cas. Dire qu’ils étaient proches était un euphémisme. Elle s’était toute suite bien entendue avec le jeune Livanov, partageant beaucoup avec lui. Dans une autre vie, elle aurait presque pu croire à un coup de foudre, mais la triste réalité lui avait appris que de telles choses n’existaient pas. Pourtant, ils étaient très liés et avait tissé presque naturellement un lien plus qu’amical. D’une certaine façon, il représentait tout ce qu’elle n’était pas.

Aleya n’était pas démonstrative, ni tactile là où lui aimait lui tenir la main, la toucher en permanence pour lui rappeler sa présence. Le mot affection avait pris un tout autre sens en sa compagnie, pour celle, qui n’était pas habituée à tant d’effusion. Avec Alexis, elle avait appris à apprécier ces contacts, et ne ressentait que trop vite le manque lorsqu’il n’était pas à ses côtés. Néanmoins elle ne disait rien, ce n’était pas dans ses gênes, ce qui ne l’empêchait pas pour autant de répondre à ses besoins, et de le réconforter. Pire encore, elle avait fini par en être dépendante.

Et puis, la veille, à deux, ils avaient franchi un autre cap.

Il était venu la trouver en pleine nuit. Il avait froid ; elle aussi, alors ils s’étaient blottis l’un contre l’autre. Ses mains étaient remontées avec délicatesse le long de son visage, caressant les veines tremblantes de son cou. Il avait peur. Dans une infinie lenteur, leurs lèvres s’étaient rencontrées, et ses doigts étaient venus s’enrouler dans les petits cheveux de sa nuque pour l’attirer plus vers elle. Maladroitement, elle s’était déshabillée, et l’avait aidé à retirer ses vêtements. La peau de son torse était froide, et recouverte de minuscules taches de rousseur. Depuis qu’ils s’étaient rencontrés, il avait pris un peu plus de muscles grâce ou à cause de leurs entrainements. Elle s’était perdue dans l’exploration de son corps et s’était glissée entre ses jambes. Longuement elle l’avait observé dans la pénombre, à peine éclairé par la lune. C’était leur première fois, à tous les deux. Alexis s’était glissé au-dessus d’elle pour la réchauffer, et l’avait embrassé. D’abord sur la joue, le bord de son nez, le coin de ses lèvres, et ensuite sa bouche qu’il avait capturé fébrilement. Appuyé sur ses bras, il était resté en suspend plusieurs secondes, et comme si elle avait lu dans ses pensées, elle avait doucement caressé son dos pour le rassurer. « Tu ne me feras pas mal » Avait-elle assuré, alors qu’il hochait la tête, repenti. Lentement il s’était appuyé sur elle. Leurs deux mains s’étaient retrouvées maladroitement dans le bas de leurs ventres pour s’aider et se guider. Soudain, elle avait senti la sensation pousser en elle, et elle avait fermé les yeux. Le pincement au fond d’elle, l’avait fait grimacer, et elle l’avait vu se figer. « Tout va bien ? » Elle avait opiné, en enfonçant les doigts dans sa chair. La douleur ne s’arrêta pas, mais ses baisers sur les larmes qui naissaient au coin de ses yeux, l’avaient fait oublier. Elle l’aimait, elle aurait voulu dire à voix haute pour le rassurer, mais elle craignait de fondre en sanglots. Elle n’avait jamais été aussi vulnérable de toute sa vie, mais il était là, elle n’était pas seule dans sa tourmente. Alexis lui avait caressé les pommettes, et l’avait embrassé encore une fois avant d’enfouir son visage dans le creux de son cou. Son souffle saccadé était devenu chaud et violent contre sa peau. Elle avait frissonné et soupiré son nom en gémissant.  Elle ressentit à nouveau un léger pincement à chacune de ses poussées en elle. Mais soudain, il dévia son regard, serrant ses dents. Aleya glissa ses mains sur ses joues, et l’obligea à la regarder, à partager ce moment avec elle. Une explosion de sensations envahit son corps alors qu’il jouissait. Elle perçut les battements redoublés de son cœur contre sa poitrine et elle posa un baiser sur ses cheveux humides. Le rythme de sa respiration redevint normal et il se souleva, en se retirant. Le vide l’avait fait grimacer. « Reste avec moi ce soir. » Avait-elle dit tout simplement, ce à quoi il avait répondu par l’affirmative. Et, collés l’un contre l’autre ils s’étaient endormis dans le silence de la nuit.

L’accalmie avait été de courte durée. Gael avait repris ses droits le lendemain matin, et prostrée, elle n’avait pu dire le moindre mot. Elle comprenait autant qu’elle souffrait. Bien sûr, elle avait tout fait pour en parler à Alexis, mais il ne voulait pas saisir le problème. Il ne désirait pas mettre un terme sur cette vérité pourtant palpable de tous.

Et ce n’était malheureusement, que le début de la scission entre les Livanov.



«  Tu ne devrais pas y aller. C’est beaucoup trop dangereux. » Bras croisés sur la poitrine, Axton l’observait faire ses bagages d’un œil sévère. Il aurait dû savoir que c’était peine perdue de tenter de la retenir, elle n’était pas une Hemingway pour rien. Une fois que décision était prise, il était impossible de faire marche arrière. Aleya avait une promesse à tenir, et comptait bien agir en ce sens. « N’as-tu pas assez souffert ? » Il avait raison, et au fond d’elle, la jeune femme aurait dû l’écouter, mais l’emprise de Alexis et de sa famille sur son cœur était trop puissante et indestructible. Il était trop tard pour les regrets. « Quelqu’un doit faire quelque chose. Notre nation n’est plus ce qu’elle était, il faut agir maintenant. » D’un geste las, elle jeta plusieurs tee shirt dans un sac à dos, avant de se tourner vers lui, pour l’écouter. « Ce n’est pas à toi de le faire. Et ne me ment pas…. Ce n’est pas pour la rébellion que tu y vas, c’est pour eux, pour lui. » Il avait déversé tant de haine et dégout dans ce mot, qu’elle en frissonna. Depuis longtemps son ainé désapprouvait ses relations, ils avaient beau ne pas se tomber dans  les bras l’un de l’autre, ils n’en demeuraient pas moins soudés, mais surtout très protecteurs. « C’est plus compliqué que ça... Je ne reviendrais pas sur ma décision de partir. Tu ne me retiendras pas. » Ce n’était pas faute d’avoir essayé vainement, car ce projet qui lui trottait dans la tête, n’était pas inconnu à Axton. Elle n’avait jamais autant détesté le fait qu’il puisse lire en elle comme dans un livre ouvert. « Je sais très bien que j’en ai pas le pouvoir, mais je voulais te dire ce que j’en pense. C’est du suicide, tu vas mourir là-bas. » La mort n’était rien en comparaison de tout ce qu’elle avait enduré. Et encore sa vie était une promenade de santé à côté de certains. D’un geste automatique, elle caressa la fourrure de Jenko d’un air distrait avant de poursuivre. « Peut être… Mais j’ai une promesse à tenir. » Il étouffa un long soupire en secouant la tête, accablé. « Je reviendrais… Je suis une Hemingway après tout.. Nous sommes invincibles. » Cette remarque lui arracha une pointe d’amusement au coin de l’œil. Prenant ses affaires, elle se dirigea vers la sortie. Affectueusement, elle passa ses bras autour de son frère en fermant les yeux un court instant. Une dernière étreinte avant de partir. « Tu vas me manquer Ax… » Il ne dit rien, se contentant de caresser doucement ses cheveux. C’était suffisant pour elle, il n’était pas démonstratif. Puis elle s’éloigna, et sorti de la demeure silencieusement. Son long périple commençait.

Voilà ! Tu es enfin validé(e) et tu vas pouvoir rejoindre Kandrakar et t'amuser à tuer des gens, te battre contre nous et manger des poulets de la banquise, la vie est belle n'est ce pas ? Mais avant cela, permets-moi de te dire que : ton Aleya est un peu différente de ce que j'avais en tête. Disons que je l'avais changée de ce que la première joueuse en avait fait, pour la faire plus "brute de décofrage" si j'puis dire et que tu as été encore plus loin que moi (ce qui n'est pas plus mal, franchement ). J'adore. Aussi pour le moment Aleya/Alexis que tu as écrit, ça se sera d'office passé après que Gael et Alexis se soient vraiment déchirés, parce qu'il a dormit avec lui toutes les nuits sans exceptions jusqu'à ce que Gael le foute dehors. (peut être que c'était la nuit après que Gael l'ait foutu dehors d'ailleurs, ça me semblerait logique, vu Alex. ).

Désormais, un monde nouveau s'ouvre à toi, que dis-je, toute une galaxie où tu seras the king/queen of the world mais avant cela, une petite mise au point s'impose ! Maintenant que tu es un membre du forum, tu vas devoir t'enregistrer sur quelques sujets pour que nous puissions (nous, le grand staff ultime et méchant que tu aimes of course ) gérer le forum. Dans un premier temps, merci de recenser ton avatar en passant dans ce sujet. C'est très important, alors n'oublie pas de le faire ! Ensuite, tu vas devoir faire un tour dans les registres du forum pour que nous puissions t'ajouter. Premièrement, tu vas recenser ton daemon en allant dans ce sujet. Ensuite, tu vas être recensé(e) dans ta nation en cliquant par ici. D'autre part, à Kandrakar comme tu as du le remarquer, nous avons différents camps. Tu vas devoir nous indiquer le tien en faisant un tour sur ce sujet. Et pour terminer, merci de nous indiquer ton travail en cliquant par ici !

Par ailleurs, tu vas pouvoir t'intégrer au sein du forum et nous t'invitons pour cela à poster ta fiche de liens et de RPs de ce pas ! Nous avons mis un modèle facultatif à ta disposition si tu veux, il se trouve dans ce sujet ! Tu as peut-être besoin de scénarios ou de liens précis, alors n'hésite pas à créer un scénario en cliquant ici ou en optant pour un semi-liens en jetant un coup d'oeil à ce sujet. Pour finir, le flood est ta nouvelle maison alors viens y faire un tour par-ici. A bientôt sur le forum