stars  can't  shine  without  darkness

adriel & aysu

En cette jolie journée d'octobre, plus particulièrement en fin de mois, Adriel avait été missionné pour une chose de la plus grande importance. Faire les courses. Kohl était partit depuis deux jours, se rendant à Elioras.. Adriel avait voulu l'accompagner mais Kohl avait refusé, lui demandant de garder un œil sur la maison et plus particulièrement sur sa famille. De ce fait, il était rester à Aleria et Joanna lui avait dit « Allez, sort un peu de cette maison ! Va faire les courses au marché tient. On aura bientôt plus rien à se mettre sous la dent si vous continuez à tous manger autant ! » Alors voilà. L'idiot planté devant une maison résidentiel, un petit chariot à roulette à la main c'était Adriel. Cheveux décoiffés, dégaine nonchalante, barbe non rasée et des cernes sous les yeux. Il portait sur ses épaules un blouson marron brut, un pantalon noir usé et des chaussures de randonné noir, un peu du style ranger. Il avait une dégaine de mineur en soit. Loin des costumes et autres vêtements coûteux qu'il portait avant, dans son ancienne demeure. Mais ça ne lui manquait absolument pas. Il détestait être serré dans son costume trois pièces, détestait porter toujours des chemises pour paraître élégant alors que lui s'en fichait totalement de paraître élégant. Depuis un an qu'il vivait ici, à la capitale d'Aleria, il avait appris à connaître chaque recoins. Enfin, c'était plutôt Kohl qui lui avait appris. Le marché se tenait tout les week-end, sur la grande place de la ville. En moins de dix minutes il rejoint cette place bondé de monde. Les petites étales étaient remplis de pleins de choses en tout genre ; d'un côté nous avions des légumes frais, de l'autre du poisson frais, et au fond c'était la viande fraîche. Adriel faisait les courses seuls pour la première fois, et ne savait pas trop quoi faire. C'était toujours les femmes qui s'occupaient de ça, la preuve il y avait une minorité d'hommes clients ici.. Et surtout de son âge. De sa main droite il sortit de sa poche de blouson une petite feuille pliée en quatre qu'il déplia pour lire la liste marqué dessus : « quatre courgettes, deux navets, six concombres, deux kilos de pommes de terre, du persil, du lait frais, un poulet et n'oublie pas le pain. » Il ne comprenait pas ce qu'allait donner ce mix d'aliments mais faisait confiance en Joanna et sa bonne cuisine. Kohl disait d'ailleurs qu'il s'était mariée avec la cuisine de Joanna..  Prenant son courage à deux mains, Adriel se mit donc à faire chaque étales pour dénicher le produit souhaité, prenant soin de regarder sa qualité avant de donner les pièces d'or. Après une heure d'aller retour, de sacs remplis, il décida de rentrer. Et sur son passage il y avait une jeune fille brune qui rigolait avec ses autres amies. Le Pernington ne décrocher plus d'elle tellement il l'as trouve jolie et pétillante. Il détourna ensuite le regard juste après avoir croiser le sien. Extrêmement gênée il se remonta une ruelle adjacente à la place, mais il pouvait entendre derrière lui des pas s'approcher, des pas légers. Sans doute ceux d'une femme. Adriel marchait un peu plus vite, ne voulant pas être reconnu. Sa mère Katarah avait lancé un avis de recherche pour retrouver son fils Adriel, avec un portrait de lui sur l'affiche. Malheureusement depuis un an les recherches étaient infructueuses car il retiré toutes les affiches qu'il voyait. Le brun tourna la tête, la fille le suivait toujours. Un peu paniquée, au coin d'une rue il tourna et rentra dans une boutique au hasard, toujours son chariot à roulette remplis de sacs. Il se fit tout petit jusqu'à ce que la fille passe devant la boutique, perdant la trace d'Adriel. Le beau brun se tourna alors pour observer la boutique dans laquelle il était entrer en mode bourrin. Il vit alors une jeune femme près de la caisse qui le regardait de manière un peu choquée. Adriel tira alors un peu son chariot, butant maladroitement contre une étagère dont un objet trancha l'air, allant rejoindre le sol. Par réflexe Adriel récupéra la petite sculpture de sa main gauche. « Désolée.. » prononça t-il d'une petite voix, assez gêné de son comportement. Il reposa le petit bibelot sagement sur l'étagère.